Le thé japonais ne saurait être détrôné
Jusqu’à présent, mon amour immodéré du thé japonais ne me laisse que peu de place pour les thés verts de variété chinoise dans ma vie.
Mont fuji thé japonais
Les meilleurs thés japonais (comme le Sencha) sont cultivés ici, devant le Mount Fuji
Le thé vert chinois et japonais ont des saveurs bien distinctes en bouche. Les feuilles de thé chinois sont généralement séchées sur des plaques en granit, alors que les feuilles de thé japonais sont quand à elle cuites à la vapeur juste après avoir été cueillis.
Thé vert du Japon | Plénitude extrême
Je suis assez pragmatique pour comprendre l’essentiel. Dans mon cas, c’est la compréhension qu’aucun moment de ma vie n’aura plus jamais la même intensité de perfection que celui qui a immédiatement suivi le moment ou j’ai bu ma première tasse de Sencha. C’était un matin d’automne, dans un petit salon de thé à Tokyo. J’ai fermé les yeux et humer cette tasse encore fumante et lorsque j’y trempais mes lèvres, une sensation intense et inoubliables me pris aux tripes. Celle d’une plénitude intense et une seule idée en tête : Le thé japonais, ca rock !
Je sais que je ne pourrais jamais revenir en arrière pour revivre ce moment. Même si au moins, je peux essayer de m’y rapprocher. Et c’est au cours de cette poursuite de ce souvenir mémorable que j’ai passé beaucoup de temps et d’argent. Car oui, les vrais thés japonais sont couteux. Je me suis procuré tout l’équipement nécessaire pour le brassage (comme un grand cru), des Chawan et des tasses pour servir le soba. J’ai acheté à grand frais des boîtes de thé vert sencha, gyokuro ou encore matcha. J’ai rendu ma famille folle lorsque je courais après le thé japonais parfait et que j’en venais à controller la température des tasses et la température de l’eau (J’ai dernièrement fait l’acquisition de quelques outils astucieux mis à disposition de tous amateurs de thé, comme une théière électrique qui vous réchauffera votre eau à la température que vous voulez).
Course à la perfection
Dans ma course effrénées, j’en suis venu à essayer beaucoup de thés chinois, mais je leur ai toujours préféré les thés Japonais, et de loin. Cela vient peut-être du sol volcanique du Japon ou tout simplement du fait que les thés japonais sont cuits à la vapeur après la récolte, alors que les thés Chinois sont généralement séchés sur plaque. Quoi qu’il en soit, un bon thé japonais transmet toujours un fort sentiment d’appartenance. Il est onctueux et savoureux à la fois tout en ayant un petit arrière-goût iodé. Graçce à cette recherche sans fin, j’ai eu la chance et l’opportunité de découvrir de nombreux de salons de thé offrant du thé japonais très fin et à des prix plutôt abordables.
J’ai récemment demandé à une amie, vivant à Paris mais originaire de la région de Kyoto, si elle pouvait me faire essayer un thé vert de Chine qui rivaliserait avec les thés japonais habituels. Elle savait exactement lequel elle allait me présenter. Lu Shan Clouds et Mists est un thé récolté sur les sommets du Mont Lu, ne montagne toujours brumeuse et se trouvant dans la province du Jiangxi. C’est un thé vert vraiment merveilleux à tout les points de vue, il est doux et léger et telle une partition de musique parfaite, une fois que vous l’aurez en bouche, vous ne voudrez plus jamais à avaler. C’est le premierthé vert aromatisé chinois que j’ai bu qui m’a rendu suffisamment curieux d’en apprendre plus à leur sujet.
Les thés chinois, une piste à suivre ?
Et croyez moi mes amis, il y a tellement plus à apprendre sur les thés chinois. Je suis toujours à l’affût des thés verts exceptionnels, donc si vous en avez un favori, n’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous.